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Mon premier pèlerinage à Lourdes

Du lundi 30/09 au 06/10/2024, sous les auspices des frères dominicains, j’ai effectué, avec l’abbé Noël et d’autres fidèles de la grande communauté paroissiale de Moncontour, un pèlerinage du Rosaire à Lourdes placé sous le thème : « Marchons à la suite du Christ ». Et c’était mon tout premier pèlerinage. Qu’est-ce que cela représente ?

I. Ce pèlerinage a été pour moi l’expression d’une joie immense et synonyme d’une grande satisfaction d’un désir spirituel longtemps enfoui en moi. De par mon appartenance à la paroisse Notre Dame, Inabanza de Ngandajika, se situant à l’Est du Diocèse de Mbujimayi, en R. D. du Congo -n’oublions pas que Notre Dame, c’est le nom que sainte Bernadette a donné à l’Immaculée Conception qu’elle appelait Belle Dame- et partant de mon engagement, depuis mon adolescence, au sein du mouvement marial dénommé « Légion Marie », et étant devenu prêtre, fils de prédilection de la Vierge Marie, notre Mère, tout en sachant que je suis né en octobre, le mois du rosaire, aller en pèlerinage à Lourdes a été mon désir de toujours et il est parfaitement comblé, tout en restant encore vif.

II. Ce pèlerinage n’a pas été pour moi un fait du hasard, mais il s’inscrit dans mon cheminement dans la foi. En effet, toucher de mes propres mains le rocher de la grotte de Massabielle, le lieu où la Bienheureuse Vierge Marie est apparue 18 fois à sainte Bernadette, y réciter le chapelet en fixant l’inscription d’Immaculée Conception, faire le bain à la piscine, cela après m’être confessé, et sentir une renaissance intérieure en y sortant, être autour de l’autel eucharistique devant plus de 16 000 pèlerins, prendre part à des catéchèses et aux conférences dont la richesse spirituelle ne peut être exposée dans ces quelques lignes, faire le Chemin de Croix, voir comment certains fidèles se tenaient main dans la main pour se soutenir et briser ensemble la pesanteur du calvaire, entendre l’Abbé Noël nous dire dans le partage que ce chemin de Croix était, quant à sa profondeur spirituelle, premier chemin de Croix pour lui… Tout cela n’a pas été anodin pour moi, tout cela a nourri et affermi réellement ma foi.

III. A voir le nombre des pèlerins et surtout celui des jeunes qui étaient à Lourdes, et à voir la ferveur, l’engouement et l’enthousiasme avec lesquels ils répondaient aux conférences, aux différentes processions et aux célébrations eucharistiques, il y a de quoi croire en la résurgence d’une foi catholique forte et très mature en France qui pourrait redevenir la fille aînée de l’Église.

Enfin, nous remercions sincèrement et de tout cœur père Laurent le Meilleur, le curé de la paroisse qui a accepté que l’abbé Noël et moi fassions ce pèlerinage, et que se sentent ici infiniment remerciés les fidèles qui nous ont offert ce pèlerinage ; puisse le Seigneur les bénir abondamment.

P. Jean KABANGA.

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