À Noël, Dieu se fait enfant ! 

Voici le temps de Noël de retour. Dans la grisaille quotidienne, une petite étincelle brille, une grande espérance est là : Dieu nous a donné son fils. L’Avent est un appel à la conversion.

Voilà déjà l’année 2024 qui se termine, et il  n’y a pas si longtemps, on se souhaitait une  bonne, heureuse et sainte année. Nous étions tous remplis d’espoir pour cette nouvelle année. Pour certains, c’est une année joyeuse qui s’est déroulée : mariage, baptême, heureux soient-ils ! 

Pour d’autres, la flamme de l’espérance s’est nettement détériorée, voire éteinte. Suite au  départ d’un proche, d’un jeune enfant qui n’a vécu que quelques jours, la maladie qui frappe brutalement, l’accident qui, du jour au  lendemain, déstabilise l’équilibre familial… Ce n’est plus l’espérance qui domine mais le désarroi, et la flamme n’est plus que braise et cendre.  

En même temps, Dame Nature ne sait plus où  tourner de la tête, et avec le dérèglement climatique, elle se déchaîne : tempête, incendies violents, inondations où la France a bien été meurtrie, mais moins que l’Espagne où les morts se comptent par centaines… Dieu que la nature humaine est fragile !  

Se laisser surprendre  

Pourtant, l’Évangile nous donne un message  clair : « On ne connaît ni l’heure ni le jour » et je rajoute une citation de Saint François d’Assise qui est on ne peut plus claire : « L’Évangile n’a pas besoin d’être justifié. C’est à prendre ou à laisser ».  

Sachons, dans ce cas-là, nous laisser surprendre par le très beau message de l’Évangile, plein d’espoir. Dans cette profonde nuit, au loin, on ne peut s’empêcher d’apercevoir cette petite étincelle qui ne cesse de briller, si  petite soit-elle, dans la pauvreté humaine, au plus profond de notre cœur, elle nous appelle à la conversion, à la grande espérance de l’Amour lumineux de Dieu. 

Dans sa grande miséricorde, Dieu nous a donné son Fils pour sauver ce monde de pécheurs dont nous faisons partie et que nous sommes. Au loin, dans cette nuit noire et profonde, est venu notre Sauveur. 

Le temps de l’Avent  

Nous avons quatre semaines pour nous préparer à cette venue, la naissance de cet enfant-Roi né dans la plus grande pauvreté parmi les plus pauvres. Lui, qui est venu pour nous relever de nos épreuves difficiles à passer, avec Marie sa Mère, notre Mère à tous. Nous avons les outils pour y arriver : la prière, la fraternité, la communion, l’adoration avec l’aide de l’Esprit-Saint.  

Quoi qu’il arrive, un enfant est né, un Sauveur  nous est donné, n’ayons pas peur de lui faire confiance, n’ayons pas peur de le suivre, Il est le Chemin de la Vie, la Vie éternelle. L’Espérance doit être au cœur de nos vies.  

A Noël, Dieu en Jésus se fait enfant, mystère à découvrir et bonne nouvelle à accueillir. Émerveillons-nous du don fragile que Dieu nous fait. Il se fait l’un de nous, il nous confie son Fils, il nous confie un paisible et merveilleux trésor.  

Joyeux Noël et joyeuses fêtes ! 

Jean-Marc Tarlet, diacre permanent