Agenda

Café bla-bla : « sobriété – simplicité »
Père Laurent Le Meilleur et Martine Blondel proposent un rendez-vous jeudi 27 mars de 19 h à 20 h 30, au restaurant « Le Bon Accueil », le Champ Clineuf, à Hénon.
Thème de la soirée : « sobriété – simplicité ».
Lire l’article de l’hebdomadaire « La Vie » : « À Hénon, au café du curé, le comptoir, c’est mieux que le confessionnal ! » Lien : https://www.lavie.fr/ma-vie/spiritualite/a-henon-au-cafe-du-cure-le-comptoir-cest-mieux-que-le-confessionnal-86836.php

La Prière est un des piliers de la vie chrétienne, de la vie de baptisés. Nous prions tous un peu ou beaucoup avec plus ou moins de facilité. Pour que la prière devienne le moteur qui nous porte et nous soutient, nous vous proposons 4 soirées pendant le Carême 2025 autour de la Prière :
1. La prière dans les Ecritures
2. La prière personnelle et communautaire
3. Prendre du temps pour le Seigneur
4. Eclairés par la prière, faire la volonté du Père.
Nous nous retrouverons les jeudis 13 mars, 20 mars, 27 mars et 3 avril, de 20 h à 21 h 30 au Parvis Notre-Dame. Nous serons accompagnés par le Père Guy Marzin.
Participation aux frais : 5,00 €
S’inscrire avant le 7 mars auprès de Claire Lévêque : levequelaunay2@orange.fr
N’hésitez pas à en parler autour de vous et à vous organiser pour les déplacements.

Jusqu’aux fêtes du Grand Pardon 2025, le sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray (Morbihan) accueille les pèlerins pour un parcours jubilaire : « Ce sera pour tous une expérience spirituelle exceptionnelle et sommes heureux de vous accueillir. » Le déplacement sera organisé par le service diocésain des pèlerinages.
Le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray sera le cadre d’un double jubilé : à la fois celui de l’Église Universelle et celui des 400 ans des apparitions de sainte Anne. Les diocèses bretons se sont répartis l’animation des dimanches de Carême.
Le dimanche 30 mars 2025, le sanctuaire sera le cadre d’un pèlerinage jubilaire, pour le diocèse de Saint Brieuc et Tréguier, de 10h30 à 16h30 sur place.
Le programme :
11 h : messe dans la basilique
12 h 30 : repas
13 h 45 : chemin jubilaire par groupes et temps libre
15 h 15 : enseignement de Mgr Denis MOUTEL 16h00 : prière des vêpres
16 h 30 : départ
Notre paroisse privilégie le déplacement en car et le déjeuner pique-nique amené par les pèlerins, ce qui permet de proposer un coût de journée à 39 €. Toutefois, vous restez libres de vous déplacer en voiture et de commander un repas chaud.
Quelle que soit la formule de déplacement choisie (bus ou covoiturage), l’inscription à la Maison Paroissiale de Quessoy est obligatoire, et doit être faite impérativement avant le vendredi 7 mars, 17 h, dernier délai.
Les tarifs :
A : forfait sanctuaire (obligatoire) : 15 € (livret du jubilé, offrande pour la messe, assurance).
B : repas chaud (optionnel) : 11 €.
C : acheminement en bus prévu par le service diocésain des pèlerinages : 24 €.
Formule diocésaine tout compris (A+B+C) : 50 € par personne (tous les chèques sont à libeller à l’ordre de « AD services des pèlerinages »).
L’horaire et le lieu de rendez-vous, pour prendre le car qui effectuera le circuit Erquy, Saint Alban, Lamballe, Loudéac, Sainte-Anne-d’Auray, vous seront communiqués à l’inscription.
Soyons nombreux à venir prier Marie et Sainte Anne, le dimanche 30 mars !
P. Laurent Le Meilleur
Voir la page Web : sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray
Rencontre-échange le jeudi 3 avril, de 18 h à 19 h 30, à la salle Jeanne d’Arc de Quessoy.

La Prière est un des piliers de la vie chrétienne, de la vie de baptisés. Nous prions tous un peu ou beaucoup avec plus ou moins de facilité. Pour que la prière devienne le moteur qui nous porte et nous soutient, nous vous proposons 4 soirées pendant le Carême 2025 autour de la Prière :
1. La prière dans les Ecritures
2. La prière personnelle et communautaire
3. Prendre du temps pour le Seigneur
4. Eclairés par la prière, faire la volonté du Père.
Nous nous retrouverons les jeudis 13 mars, 20 mars, 27 mars et 3 avril, de 20 h à 21 h 30 au Parvis Notre-Dame. Nous serons accompagnés par le Père Guy Marzin.
Participation aux frais : 5,00 €
S’inscrire avant le 7 mars auprès de Claire Lévêque : levequelaunay2@orange.fr
N’hésitez pas à en parler autour de vous et à vous organiser pour les déplacements.
Acclamation
Gloire à toi, Sauveur des hommes, notre Christ et notre roi ! Gloire à toi pour ton royaume : qu’il advienne ! Hosanna !
Bénédiction des Rameaux
Hosanna, Sauveur des hommes, LOUANGE ET GLOIRE À TOI ! Hosanna pour ton Royaume, LOUANGE ET GLOIRE À TOI ! Jésus, le Roi de paix, nous marchons vers toi !
Jésus le Roi de paix, montre-nous ta voie ! R/
Jésus, Fils de David, joie dans nos maisons !
Jésus, Fils de David, béni soit ton nom ! R/
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (19, 28-40)
Procession vers l’église
1 – Peuple où s’avance le Seigneur, marche avec lui parmi les hommes (bis)
Dieu saura bien ouvrir ton cœur, pour que tu portes sa Parole.
Peuple où s’avance le Seigneur, marche avec lui parmi les hommes.
2 – Puisqu’il annonce son retour, nous lui offrons notre patience. (bis)
Dieu fait déjà venir au jour, les rachetés de sa souffrance.
Puisqu’il annonce son retour, nous lui offrons notre patience.
3 – Dieu nous confie le mot de « paix », quand va le monde au bruit des armes (bis)
Il nous réveille et nous tient prêts, à le connaître en toutes larmes.
Dieu nous confie le mot de « paix », quand va le monde au bruit des armes.
4 – Quand dans la gloire il reviendra, nous connaitrons ce que nous sommes. (bis)
Car le Seigneur nous montrera, l’Esprit qui brûle en nos vies d’hommes.
Quand dans la gloire il reviendra, nous connaîtrons ce que nous sommes.
Entrée dans l’église
R/ Fais paraître ton Jour, et le temps de ta grâce, Fais paraître ton Jour : que l’homme soit sauvé !
1-Par la croix du Fils de Dieu, signe levé qui rassemble les nations, Par le corps de Jésus-Christ dans nos prisons, innocent et torturé, Sur les terres désolées, terres d’exil, sans printemps, sans amandier.
2-Par la croix du Bien-Aimé fleuve de paix où s’abreuve toute vie
Par le corps de Jésus-Christ hurlant nos peurs dans la nuit des hôpitaux Sur le monde que tu fis pour qu’il soit beau et nous parle de ton nom
3-. Par la croix du Serviteur, porche royal où s’avancent les pécheurs, Par le corps de Jésus-Christ, nu, outragé, sous le rire des bourreaux, Sur les foules sans berger et sans espoir qui ne vont qu’à perdre cœur.
Liturgie de la Parole
Lecture du livre d’Isaïe (50, 4-7)
Psaume 21 (22) : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
1- Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre ! Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »
2- Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure ; ils me percent les mains et les pieds, je peux compter tous mes os.
3- Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !
4- Mais tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
Lecture de la lettre de St-Paul Apôtre aux Philippiens (2, 6-11)
Acclamation à l’Evangile
Jésus Christ, Sauveur du monde, LOUANGE ET GLOIRE À TOI ! Par ta croix, tu nous fécondes, LOUANGE ET GLOIRE À TOI !
Parole du Seigneur, Cri d’un Dieu souffrant,
Parole de Seigneur, Force des croyants ! R/
Verset : Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Evangile : La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon St Luc (22, 14-23, 56)
Homélie
Profession de Foi : Symbole des Apôtres
Je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit ; est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli ; est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts ; est monté aux cieux ; est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Eglise Catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen
Prière Universelle : R/ Souviens-toi, Seigneur, de ton amour
Liturgie de l’Eucharistie
Offrandes : Quête de solidarité pour les prêtres âgés
Offertoire : musique
Prière sur les offrandes : Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom : pour notre bien et celui de toute l’église.
Sanctus : messe de Saint Jean
Sanctus, Sanctus, Sanctus ! Dominus Deus Sabaoth !
Sanctus, Sanctus, Sanctus ! Deus Sabaoth !
Pleni sunt caeli et terra gloria tua Hosanna, hosanna, hosanna, In excelsis (bis) Benedictus qui venit in nomine Domini ! Hosanna, hosanna, hosanna,In excelsis (bis)
Anamnèse : messe de St Jean
Proclamons le mystère de la foi.
Gloire à toi qui étais mort, Gloire à toi qui es vivant ! Notre Sauveur et notre Dieu, viens Seigneur Jésus !
Notre Père : Proclamé
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne- nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal.
Agnus : messe de St Jean.
Agnus Dei, Qui tollis peccata mundi, Miserere nobis (bis)
Agnus Dei, Qui tollis peccata mundi, Dona nobis pacem !
Communion
R/ Partageons le pain du Seigneur, à la table de l’univers
C’est le don sans retour de l’amour de notre Dieu.
1- Venez à moi, vous tous qui succombez sous la fatigue, C’est moi qui porterai le poids de votre peine.
3 – Venez à moi, vous tous qui trébuchez dans les ténèbres, Sur vous se lèvera, l’éclat de ma lumière.
4 – Venez à moi, vous tous dont on méprise l’espérance,
Je viens pour relever les humbles qui attendent.
5 – Venez à moi, vous tous que pour ma gloire on persécute, C’est vous qui régnerez au jour de ma victoire.
8 – Venez à moi, vous tous qui avez faim du don céleste,
Je viens pour partager le pain de votre vie.
Liturgie de l’Envoi
R/ Victoire tu règneras, O Croix tu nous sauveras !
1 – Rayonne sur le monde, qui cherche la vérité,
Ô Croix source féconde, d’amour et de liberté.
2 – Redonne la vaillance, au pauvre et au malheureux ;
C’est toi notre espérance, qui nous mènera vers Dieu.
Annonces paroissiales de la Semaine sainte
Obsèques de M. Michel DAULY : samedi 12 avril, à 10 h 30, à l’église de Hénon.
Mardi Saint 15 avril : 18h30, Messe Chrismale à la Cathédrale St-Brieuc
Jeudi Saint 17 avril : 18h, Bréhand, Messe de la Cène du Seigneur, suivie de la nuit d’Adoration et de prières pour les Vocations,
Vendredi Saint 18 avril : église de Bréhand :15 h, Chemin de Croix, 20h, Office de la Passion et vénération de la Croix , Quête pour les lieux Saints
Samedi Saint 19 avril : 21h, église de Bréhand, Veillée Pascale, Quête pour la formation des prêtres, diacres et laïcs au service de l’Eglise
Dimanche 20 avril : 10h30, Bréhand, messe du jour de Pâques
Répétition de chorale : Vendredi 18 avril, 18h à Bréhand
Célébration Individuelle du Pardon : samedi 19 avril de 10 à 12h, église de Bréhand
A l’attention des Quessoyais :
samedi 19 avril, 10h, Inauguration officielle de l’Espace « Abbé Zéphyrin RAULT »
Bon dimanche et bonne Semaine Sainte à tous
La Cène du Seigneur : Jeudi Saint 17 avril, messe en famille à 18 h, à l’église de Bréhand, suivie de la nuit d’Adoration et veillée de prières.
« Le Seigneur a un grand désir pour nous : nous rendre participants de sa plénitude de vie. En dialoguant avec Lui, nous apprenons à comprendre ce que nous voulons vraiment dans notre vie »
L’adoration du Saint-Sacrement a lieu chaque jeudi à l’oratoire de Quessoy de 14 h à 19 h 30.
Une fois par mois, celle-ci se prolonge toute la nuit. La prochaine veillée aura lieu le jeudi 17 avril 2025.
L’adoration a lieu aussi chaque vendredi, de 16 h à 17 h à la chapelle de la Maison de Moncontour.
Contact : Marie-Thérèse Lefeuvre 06-42-92-14-84.
Messe du Jeudi Saint : la CÈNE 17 avril 2025, à l’église de Bréhand
Liturgie de l’accueil
Chant d’entrée
1/Qui donc a mis la table où nous attend le pain ?
qui donc emplit la coupe où nous boirons le vin ?
Quel est celui qui nous a conviés ?
Quel est celui qui peut nous combler ?
Allons vers le festin : il nous dira son nom.
Allons vers le festin qu’il donne en sa maison.
2/C’est toi, Jésus, qui nous conduis vers ce repas
et rien ne peut manquer à qui suivra tes pas.
Pour nous, ta vie prend le goût du pain
Pour nous, ta vie coule comme un vin.
Tu viens nous inviter : tu nous l’avais promis
Ta joie revient brûler le cœur de tes amis.
3/Seigneur, prends-nous pour Dieu à qui tu t’es offert.
Dis-lui ton chant d’amour au nom de l’univers.
Voilà nos cœurs : porte-les vers lui.
Voilà nos vies : reçois-les pour lui.
Pour toi, nous chanterons celui qui nous bénit.
Par toi, dans ce repas, nous lui seront unis
Préparation pénitentielle
Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant vous, frères et sœurs, que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission ; oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Messe de la Confiance
Kyrie, Kyrie eleison – Christe, Christe eleison. – Kyrie, Kyrie eleison.
Gloire à Dieu (L. Guillou)
Gloria, gloria, in excelsis Deo (bis)
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur, Fils unique, Jésus-Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ; Toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous ; Toi qui enlèves les péchés du monde, reçois notre prière ; Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié́ de nous. Car toi seul es saint, toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut : Jésus-Christ, avec le Saint-Esprit Dans la gloire de Dieu le Père. Amen.
Liturgie de la Parole
Lecture du livre de l’Exode (12, 1-8. 11-14)
En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. » – Parole du Seigneur.
Psaume 115 (116 B)
R/ La coupe de bénédiction est communion au sang du Christ
Comment rendrai-je au Seigneur Tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, J’invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
De voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, Moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, J’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, Oui, devant tout son peuple.
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (11, 23-26)
Frères, moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. – Parole du Seigneur
Acclamation de l’Évangile :
Parole éternelle du Père, Gloire à toi, Jésus Christ ! Parole éternelle du Père, Gloire à toi notre vie !
Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (13, 1-15)
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon- Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maitre” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maitre, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »
Rite du lavement des pieds
R/Comme lui, savoir dresser la table,
Comme lui, nouer le tablier, Se lever chaque Jour
Et servir par amour comme lui
Prière universelle
R/Toi qui nous aimes, écoute-nous Seigneur !
Liturgie eucharistique
Procession des offrandes
Prière sur les offrandes : Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Église.
Sanctus : Messe de la Confiance
Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu de l’univers ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux ! Hosanna, hosanna ! Bénis soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux ! Hosanna, hosanna !
Anamnèse : Messe de la Confiance
Quand nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe, nous célébrons le mystère de la foi !
Nous rappelons ta mort, Seigneur ressuscité et nous attendons que tu viennes !
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne Que ta volonté́ soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal .
Agneau de Dieu : Messe de la Confiance
Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, prends pitié, prends pitié, prends pitié de nous. (bis)
Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, donne-nous, donne-nous, donne-nous la paix
Chant de communion : Prenez et mangez
R./ Prenez et mangez, Ceci est mon corps,
Prenez et buvez, voici mon sang !
Ouvrez vos cœurs !
Vous ne serez plus jamais seuls. Je vous donne ma vie.
1/ Demeurez en moi, comme je demeure en vous, Qui demeure en mon amour, celui-là̀ portera du fruit. Comme Dieu mon Père, ainsi je vous ai aimés.
Gardez mes paroles, vous recevrez ma joie !
2/ Je vous ai choisis pour que vous portiez du fruit.
Gardez mon commandement et vous demeurerez en moi. Comme je vous aime, aimez-vous d’un seul Esprit,
Je vous donne ma vie : vous êtes mes amis !
3/ Je vous enverrai l’Esprit Saint, le Paraclet.
Il vous conduira au Père et fera de vous des témoins. Cherchez, vous trouverez. Demandez, vous obtiendrez, Afin que le Père soit glorifié en vous !
Adoration du Saint Sacrement : chant au reposoir
1/ Quand vint le jour d’étendre les bras et de lier la mort sur la croix,
Le Fils de l ́homme au cours d ́un repas livra son corps aux mains des pécheurs.
2/ Voici mon corps, prenez et mangez, Voici mon sang, prenez et buvez
Pour que ma mort vous soit rappelée, Faites ainsi jusqu’à mon retour
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Annonces paroissiales
Vendredi Saint 18 avril : la Passion du Seigneur
- 15 h : chemin de Croix en l’église de Bréhand
- 20 h : office de la Passion et vénération de la Croix en l’église de Bréhand
Samedi Saint 19 avril, à 21 h : veillée pascale à Bréhand
Dimanche de Pâques 20 avril, à 10 h 30 : messe à Bréhand

Vendredi Saint le 18 avril :
- Chemin de Croix, à 15 h, à l’église de Bréhand
- Office de la Passion et Vénération de la Croix, à 20 h, à l’église de Bréhand
Acclamation de la croix
1/ Ô croix dressée sur le monde, Ô croix de Jésus-Christ
Ô croix dressée sur le monde, Ô croix de Jésus-Christ
Fleuve dont l’eau féconde sur notre terre a jaillit Par toi la vie surabonde
Ô croix de Jésus-Christ
2/ Ô croix, sublime folie, Ô croix de Jésus-Christ
Ô croix, sublime folie, Ô croix de Jésus-Christ
Dieu rend par toi la vie et nous rachète à grand prix L’amour de Dieu est folie
Ô croix de Jésus-Christ.
3/ Ô croix, victoire éclatante, Ô croix de Jésus-Christ
Ô croix, victoire éclatante, Ô croix de Jésus-Christ
Tu jugeras le monde au jour que Dieu s’est choisi Croix à jamais triomphante
Ô croix de Jésus-Christ.
PREMIÈRE LECTURE : lecture du livre du prophète Isaïe (Is 52, 13 – 53, 12)
« C’est à cause de nos fautes qu’il a été broyé »
Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme. Il étonnera de même une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ? Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple. On a placé sa tombe avec les méchants, son tombeau avec les riches ; et pourtant il n’avait pas commis de violence, on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes. C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs. – Parole du Seigneur.
PSAUME (30 (31), 2ab.6, 12, 13-14ad, 15-16, 17.25)
R/ Ô Père, en tes mains, je remets mon esprit. (cf. Lc 23, 46)
En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins ;
je fais peur à mes amis,
s’ils me voient dans la rue, ils me fuient.
On m’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour m’ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.
Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !
DEUXIÈME LECTURE : lecture de la lettre aux Hébreux (He 4, 14-16 ; 5, 7-9)
Il apprit l’obéissance et il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel
Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.
Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair, offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. – Parole du Seigneur.
ÉVANGILE : Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Jn 18, 1 – 19, 42)
Le Christ s’est anéanti, prenant la condition de serviteur.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Le Christ s’est anéanti, prenant la condition de serviteur. (cf. Ph 2, 8-9)
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean
Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
X « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
X « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis »,
ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau :
X « Qui cherchez-vous? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre :
X « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple -celui qui était connu du grand prêtre- sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. Jésus lui répondit :
X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
X « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista :
A. « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
X « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume
que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient. Pilate, de nouveau, sortit et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le! Crucifie-le! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu ? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade
au lieu-dit le Dallage –en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
X « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème -celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit- vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent Jésus. – Acclamons la Parole de Dieu.
Adoration de la croix
Refrain : Nous chantons la croix du Seigneur qui se dresse sur l’univers Comme un signe éclatant de l’amour de notre Dieu.
1/ Venez à moi, vous tous qui succombez sous la fatigue, C’est moi qui porterai le poids de votre peine.
2/ Venez à moi, vous tous qui gémissez sous l’injustice, C’est moi qui suis pour vous la loi libératrice.
3/ Venez à moi, vous tous qui trébuchez dans les ténèbres,
Sur vous se lèvera l’éclat de ma lumière.
4/ Venez à moi, vous tous dont on méprise l’espérance, Je viens pour relever les humbles qui attendent.
5/ Venez à moi, vous tous que pour ma gloire on persécute, C’est vous qui règnerez au jour de ma victoire.
6/ Venez à moi, vous tous que défigure la souffrance, Je viens pour effacer vos rides et vos larmes.
7/ Venez à moi, vous tous qui attendez la délivrance, C’est moi qui briserai les liens qui vous enserrent.
8/ Venez à moi, vous tous qui avez faim du don céleste, Je viens pour partager le pain de votre vie.
Chant après la communion
Refrain : C’est toi, Seigneur, le pain rompu livré pour notre vie, C’est toi, Seigneur, notre unité, Jésus ressuscité
1/ Jésus, la nuit qu’il fut livré rompit le pain et dit Prenez, mangez voici mon corps livré pour l’univers.
2/ Jésus, la nuit qu’il fut livré montra le vin et dit Prenez, buvez voici mon sang versé pour l’univers.
3/ Nous partageons un même pain dans une même foi Et nous formons un même corps, l’Église de Jésus.